Étape 1: Qu’est-ce et comment ça marche (1/2)
La phenakistoscope elle-même est en fait un disque de papier avec des cadres d’animations sur elle. Une série de créneaux entre les frames permettent à l’utilisateur de voir à travers elle. Le disque est fixé sur un appareil qui lui permettent de tourner librement.
Pour l’utiliser, vous devez utiliser un miroir. Vous mettez le disque face à un miroir, puis vous regardez dans les fentes, alors que le disque tourne. Grâce à des ouvertures, vous pouvez voir l’animation en boucle.
Pour comprendre comment cela fonctionne, nous devons parler de la théorie de l’animation. Pour donner à votre cerveau l’illusion que quelque chose est « en mouvement », vous devez montrer au moins (environ) 10 images par seconde d’une animation à votre cerveau. Mais vous ne pouvez pas directement « traduire » les photos, parce que les yeux et le cerveau suivront les cadres. Vous devez montrer une image, puis le cacher avant de montrer celle qui suit. Grâce à cela, votre cerveau ne peut pas comme sur le dessin, et il gardera à l’esprit (persistance rétinienne) le cadre. Une fois que le nouveau cadre s’affiche, l’antérieure est remplacé. Si la vitesse est assez rapide, votre cerveau va créer l’animation.
Ici, les images sont cachées grâce à des fentes du disque. Avec le miroir, vous pouvez voir les images, mais vous ne voyez pas la « transition » entre eux parce que le papier entre la fente cache.
La dernière photo montre une personne utilisant un disque avec un miroir. Ici, les fentes sont près du centre du disque, mais il fonctionne de la même.
Certains modèles différents n’utilisent pas un miroir, mais deux disques sur le même axe : un avec les cadres et l’autre avec les fentes. Le concept et l’idée est la même. Ce modèle est un peu plus difficile de construire, donc nous allons travailler sur le modèle de « seul disque » dans ce projet.